
Régions : de Kluane, de Liard, Région de Whitehorse | Collectivités : Haines Junction, Watson Lake, Whitehorse |
Explorez l’œuvre
« On dit que c’est la poussière ou la terre; il y a quelque chose au Yukon qui vous pousse à revenir. » — Penny Kosmenko
Elles sont ingénieuses, résilientes et avant-gardistes. Elles ne sont pas toutes nées au Yukon, mais elles y sont toutes restées. Ces biographies intimistes nous brossent un tableau de la vie dans le territoire sur plusieurs générations. Une courtepointe de souvenirs nous fait découvrir le parcours de ces femmes qui a nourri leur amour pour la vie dans le Nord.
Faits saillants
Faites connaissance avec la portraitiste
« Nous avions la même passion pour le projet, elle comme écrivaine et moi comme peintre. Claire adorait raconter les histoires de ces femmes, tandis que moi, j’aimais saisir leur image sur la toile. C’était un honneur de travailler avec elle. » — Valerie Hodgson
L’inspiration de Claire Festel a donné une voix à l’histoire de ces femmes, et les coups de pinceau de Valerie ont donné vie à leurs portraits. Ce duo plein d’énergie a créé une œuvre d’art comme un pas de deux que les mots ne peuvent décrire. C’est pourquoi nous avons décidé de vous montrer une vidéo.
Une nouvelle vie en pleine nature
« Je reviens toujours à mes animaux et à la nature. Tout le reste de ma vie est secondaire. » — Wendy Fourier
Whitehorse a tout le charme d’une ville de pionniers. Elle attire celles et ceux qui sont à la recherche de quelque chose de différent. La liberté des grands espaces et les réseaux de sentiers pour la course à pied, le ski et les excursions en traîneau à chiens séduisent tous les amants de la nature, surtout les femmes dont il est question dans ce livre.
Pour Susan Staffen, vivre à Whitehorse c’est pouvoir sortir de son jardin et se retrouver dans les sentiers deux minutes plus tard. Pour Sally McDonald, c’est charger la camionnette après sa journée de travail et aller faire du kayak sous le soleil de minuit. Pour de nombreux résidents de Whitehorse, c’est une vie de plein air dont ils ne voudraient pas se passer.
« Le Yukon nous offre tellement de choses; tout ce qu’on veut de la vie, on le trouve ici. » — Roberta Prilusky
Avec les jours d’été sans fin et les magnifiques sentiers de randonnée hivernale, les visiteurs comprennent très rapidement l’attrait indéniable de la vie au Yukon. Avant longtemps, vous aurez pris les habitudes des gens de l’endroit.

La liberté d’être soi-même
Comme les femmes dont il est question dans ce livre l’ont découvert, le Yukon est un territoire reconnu pour sa liberté artistique et créative. Accompagnez Clara Irene Dionne qui apprend l’art du perlage, devenez une joaillière comme Carol Murphy, ou initiez-vous à l’art de la courtepointe avec Dorothy Burke. Derrière leur sens pratique et leur ardeur au travail, les Yukonnaises cachent un côté ludique.
Aujourd’hui, à la faveur d’une promenade dans Whitehorse, vous découvrirez une ville dynamique où ont choisi de vivre de nombreux artistes débutants ou bien établis issus de tous les milieux. Visitez le Centre des Arts du Yukon ou les petites galeries indépendantes disséminées partout dans la ville. Si vous cherchez quelque chose de plus festif, assistez à l’un des festivals qui attirent des artistes de tout le Canada. Le Yukon s’enorgueillit aussi d’une riche scène musicale. Posez la question à Donna Isaak. Elle vous donnera les nouvelles exclusives de son ancien repaire, le 98 Hotel & Bar. De nos jours, pour continuer la fête, vous aurez le choix entre les bars où l’on joue les classiques du rock-and-roll et les chics bars à cocktails.
« Ce qu’il y a de meilleur au Yukon, c’est le sentiment d’appartenance. » — Pam Makarewich

Derrière chaque grande femme, il y a une autre grande femme.
« Dans une entreprise familiale qui tourne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, si quelqu’un ne se présente pas au travail, c’est nous qui y allons. » — Dale Stokes
Dans une petite ville, tout le monde se connaît, et au Yukon, c’est exactement ce qu’il faut. Attirées par la puissance de la communauté et de l’entraide, ces femmes courageuses ont construit leur maison, créé des partenariats et bâti leur entreprise à partir de rien. D’autres ont poursuivi leur vocation dans l’enseignement, la gestion d’organismes de bienfaisance locaux et la création d’organismes yukonnais. Certaines femmes, comme Ione J. Christensen, ont grandi dans la ville de Fort Selkirk, qui est maintenant une ville abandonnée. Madame Christensen a gravi les échelons de la vie politique pour devenir membre du Sénat du Canada.
Les entrepreneures Dale Stokes et Nancy Huston se sont associées pour diriger le Whitehorse General Store (magasin général de Whitehorse) et la Midnight Sun Gallery. L’esprit de ces travailleuses acharnées s’est transmis aux petites entreprises qui sont au cœur de toutes les communautés du Yukon. Promenez-vous au centre-ville de Whitehorse et découvrez les petites boutiques que nos femmes énergiques ont peut-être aidé à fonder.
Se sentir chez soi dans la nature
Le Yukon était un environnement sain où élever une famille. Qu’elles construisent une cabane au bord du lac Fish ou qu’elles vivent en nomade dans une autocaravane, un grand nombre de femmes ont choisi de renoncer au confort moderne et ont adopté la vie en dehors des réseaux. Elles ont appris à leurs enfants comment vivre au Yukon et même comment chasser leur dîner.
Souriez, riez aux éclats et imaginez ce qu’était la vie de ces femmes quand elles racontent leurs aventures de plein air préférées, avec toutes les péripéties qui ont émaillé leur parcours.
« Les étés passés en forêt avec les enfants étaient vraiment extraordinaires. Nous allions pêcher, nous faisions du canot, de l’équitation et nous construisions des forts. C’était merveilleux. » — Karen Lang

Dans les régions pionnières, tout le monde se retrousse les manches.
Pour nos jeunes femmes, il n’y avait pas 36 façons de se rendre au Yukon : il fallait traverser le pays en voiture ou faire de l’autostop le long de la route de l’Alaska. Les petites villes comme Haines Junction, Watson Lake et Johnson’s Crossing étaient des points de ravitaillement fréquentés où les chauffeurs prenaient un repos bien mérité le long de la route. Les relais routiers, construits pour accueillir les camionneurs et les voyageurs en route vers l’Ouest, sont devenus des lieux de rencontre de plus en plus courus.
« Notre auberge n’offrait qu’un confort rudimentaire, mais les gens ne s’en plaignaient jamais. Ça faisait partie de la vie en région pionnière. » — Ellen Margrethe Davignon
Dans ces relais routiers, Pam Makarewich, Judy Miller et Ellen Margrethe Davignon ont trouvé des emplois d’été, rencontré leur futur mari et planté leurs racines au Yukon. Même si les noms et les propriétaires des lieux ont changé, on trouve encore des relais routiers typiques le long des routes. Prenez un café et mangez une bouchée, admirez le magnifique paysage, flânez dans un sentier ou deux, et profitez de l’accueil chaleureux; mais faites bien attention de ne pas tomber amoureux et de rester.

SUJETS DE DISCUSSION
« Il semble attirer des gens aventureux et singuliers qui veulent quelque chose de différent et qui sont prêts à prendre des risques. » — Patricia Robertson
Prêts à vous installer au Yukon? Plongez-vous dans le livre et songez aux luttes, aux succès et aux échecs de ces Yukonnaises.
- À quelles femmes vous identifiez-vous le plus et pourquoi?
- Quelle histoire avez-vous trouvé la plus captivante, et différente de la vôtre?
- Qu’est-ce qui vous attire le plus dans la vie au Yukon?
- La vie au Yukon n’a pas toujours été un jardin de roses. Nombre de ces femmes ont courageusement pris le risque d’y bâtir une vie pour elles-mêmes et leur famille. Quelles sont les qualités que vous admirez le plus chez elles et pourquoi?